• Dans la nuit du 27 au 28/84/04

    J'étais dans un bus, vêtue de mon baggy beige, avec le soutif que je porte aujourd'hui. Il y avait mon prof d'histoire que j'ai eu pendant 4 ans ! et qui m'a fait beaucoup souffrir de part ces paroles. Il s'appelait Monsieur Moine. Nous sommes arrivés dans une piscine, et je refusais de m'y baigner, il nous a jeté dans l'eau alors que nous étions encore habillés. Je pensais "il me fera toujours souffrir" dans l'eau, comme j'avais mis mon maillot par dessus mes sous-vêtement, j'enlevais mes affaires avec finesse...

    Puis, je me suis retrouvée avec mes parents, dans un  bus ou une voiture, nous étions en Espagne, il y avait des présences féminines mais de femmes, pas de filles. Je regardais la carte de l'Espagne (qui en fait n'est pas l'Espagne dans la réalité) et je me suis réveillé par une pensée qui m'a fait sursauter : "Stéphanie s'est suicidée !"


    2 commentaires
  • On est sur le banc et on fume. Elle me parle d'une fille :                            

    _Avec elle, tu vois, je voudrais faire pleins de choses, il se passe ce qu'il se passe mais elle est loin alors je ne cherche pas à comprendre. Je ne dis pas que je suis bi, hétéro ou homo, euh...je suis Mylène c'est tout.

    Je souris et je la regarde.


    votre commentaire
  • pff

    La clé du mystère, grace à ma Mylène !!

    J'AIME ME FAIRE DESIRER ! Tout le monde ressent cette envie, et peut-être que moi, c'est à l'extrême, je mettais promis d'arrêter mais voilà que c'est elle qui part comme ça, suite à une engueulade avec quelqu'un. Heureusement que je ne fais pas ça à mes amies, je n'en aurais plus à ce jour, je n'ai pas vraiment compris pourquoi elle faisait ça, enfin bon, voilà c'est la vie quoi. Célestes reste Célestes quand même, un souvenir de ma terminale...


    2 commentaires
  • "on perd pas le contact, ok ?" bien sûr, je n'ai plus jamais entendu parler d'elle.

    "tu viendras chez moi co', tu viendras te baigner dans ma piscine, on pourra aller aux fêtes de Dax, j'ai envie de venir chez toi..." tu sais, Lila, je mets tes paroles en doute maintenant.

    "on s'écrira comme ça, je verrais tes évolutions." signé Val qui m'a écrit 2 fois.

    Je crois que ce sont des choses qui me dépriment, les choses me donnent souvent de faux-espoirs. Après, ils se demandent pourquoi je ne crois pas en leur amitié ou leur affections, c'est un peu normal, non ?


    votre commentaire
  • J'étudie ma bio, dans l'herbe ; le temps est parfait mais dans ma tête il fait toujours noir. Puis, Valérie mon amour, passe. Je pense : si elle repasse, je me lance. Je lève la tête, la voilà qui tient un cappucino dans ses mains. Je laisse mon cachier dans l'herbe.

    _Valérie ! Valérie !

    Elle me regarde et elle sourit. Je m'approche d'elle, mon coeur va exploser, je panique.

    _Je peux te parler ? Il faut que je te dise un truc.

    Elle a peur, elle ne comprend pas qui je suis.

    _Mais qu'est-ce qu'il se passe ?

    _Il faut que je te dise un truc, mais c'est un secret, le problème c'est que je ne te connais pas en fait.

    _Oui, si ce n'est pas pour m'agresser.

    _Non, pas du tout, ne t'inquiète pas.

    _Ecoute, je vais prendre des mouchoirs et du feu et j'arrive.

    On repart chacune de notre côté, je tremble et reviens vers mes amis qui me sautent dessus, totalement choquées de ce qui vient de se passer.

    _Tu vas lui dire ?

    _Oui.

    Valérie revient vers moi. On s'assoit dans l'herbe. Je lui avoue que j'ai très peur, que ce n'est pas facile à dire. Je lui fais promettre de ne rien répéter à personne. Je lui explique que la connais seulement parce que je la regarde.

    _Euh...je suis lesbienne et amoureuse de toi.

    Elle sourit légèrement.

    _J'ai une amie qui l'est donc je connais. Mais tu me connais pas ? dit-elle surprise.

    _Comme je t'ai dis, je te regarde, je suis amoureuse de l'image que je te donne.

    Je suis aux anges, Val me regarde avec douceur, sa voix est magnifique, puis elle fait des grands yeux. Je me retourne, une belle vipère passe derrière moi tranquillement.

    _Enorme ! crie-t-elle.

    On finit de s'expliquer puis elle me dit "à la prochaine" J'ai compris qu'elle avait l'intention de me revoir. Ce jour reste encore le plus beau de ma vie.


    votre commentaire