• J'aime pas quand elle est malheureuse... ;(

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  • Je ne parle plus, qu'est-ce que j'ai ? J'ai tout essayé, le shit, l'alcool, le tabac, mes amis fusent, on se traite de toxs entre nous, je prends mon dernier paquet de tabac demain et J'ARRETE !!!! ça fait un an que je dis ça, ça commence à m'énerver, je vous jure. J'avais pratiquement arrêté, maintenant le matin dès que je sors du car, il faut que j'ai une clope !! il me tarde d'aller au lycée pour ça...ça craint !!

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  • ça fait 10 mois et 10 jours que Céleste m'a envoyé son premier mail...

    il me tarde de fêter les 1 an...


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  • Je n'ai plus le droit de fumer. Depuis hier. Peut-être même celui de boire, ne serait-ce que des bières. Soit disant qu'après, on est accro. Je ne suis pas accro.

    Je m'appelle Coralie. J'aime la vie et j'aime la mort. Ces contraires s'assemblent inlassablement. J'ai si peur ; pourtant je veux mourir. A presque 17 ans, je sais que j'ai changé, évolué mais il y a ces parents et les filles, mon âge et les amies. Je suis dans une période où l'imperfection me reflète. J'ai dit le mot de trop. Fumer. J'étais rentrée dans le fantasme d'avoir une mère, celle que je rêvais. J'y ai trop cru, par erreur. Ça m'a fait mal. J'en veux à mes parents d'être ce qu'ils sont et d'avoir fait ce qu'ils ont faits : moi.

                Je regarde les couples amoureux dans la rue, les amants, les seins des filles. Je regarde les filles belles habillées, je n'aime pas les voir nues. Je regarde les garçons qui couchent avec des garçons. Je me qualifie de « gouine » parce que c'est ce que je suis. C'est mon défaut ; j'en ai tant. De temps en temps, c'est une fierté. C'est comme fumer, ça me détend mais inutilement. Cependant les paroles de mes parents sont fausses parce que je n'ai aucunement l'envie d'y croire. Je fumerais encore car je mentirais toujours. J'ai appris à le faire, sans m'en vanter ; je continue.

    Peut-être devrais-je dire adieu aux bouteilles d'alcool qui me bourre la gueule dès que je suis mal ? Je suis mal après aussi. Personne ne sait ce que je pense, je vais mieux que l'année dernière, je ne suis plus « la suicidaire en force », je suis Coralie qui cherche à vivre. Je suis juste une ado qui commence sa révolte, j'aimerais fuir le monde entier, même mes amies pour aller selon mes envies. Je suis énervée, tous le temps.

    J'aime être seule, je n'aime pas être avec mes parents. J'ai horreur des salopes et ce qui suis, je n'aime pas à avoir à faire des devoirs. Je m'aime peu, juste ce qu'il faut pour arriver à parler, à m'exprimer de temps à autre. Quelques garçons me draguent, je veux bien les séduire mais pas les embrasser. Après des vacances de rêves, je retombe dans la routine et l'ennui : déprime assurée.

    J'ai toujours des douleurs partout ; au crâne, aux jambes, aux pieds... En vacances, je me plains pour faire chier le monde mais j'ai si mal et je n'y peux rien. Ce qui me plait particulièrement, c'est marcher sous la pluie et rêver. Je rêve de mon futur, sans y croire, je fantasme un avenir, un bel avenir. Pas celui que souhaite mes amies.

    Presque une semaine que je n'ai pas fumé.

    J'ai deux vies maintenant. Celle où je vis ; celle où je pleure. Il y a 2 Coralie, la première se trouve belle, aime les filles pleinement. Ce qu'elle aime pas dessus tout, ce sont les fêtes et l'alcool, rencontrer des gens et fumer avec. L'autre pleure et se plaint sans arrêt, elle s'enferme dans sa chambre et saigne, ses mouchoirs sont remplis de sang. Elle arrête de manger, si elle boit, c'est pour oublier qu'elle aime les filles. Elle se déteste. Je me déteste. Si elle prend le dessus, je me sens mal. Je voudrais la tuer, mais si je fais ça, je suis obligée de faire périr l'autre fille. Je cache cette personne si négative en moi.

     

                            Mais je vais mieux.


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  • J'étudie ma bio, dans l'herbe ; le temps est parfait mais dans ma tête il fait toujours noir. Puis, Valérie mon amour, passe. Je pense : si elle repasse, je me lance. Je lève la tête, la voilà qui tient un cappucino dans ses mains. Je laisse mon cachier dans l'herbe.

    _Valérie ! Valérie !

    Elle me regarde et elle sourit. Je m'approche d'elle, mon coeur va exploser, je panique.

    _Je peux te parler ? Il faut que je te dise un truc.

    Elle a peur, elle ne comprend pas qui je suis.

    _Mais qu'est-ce qu'il se passe ?

    _Il faut que je te dise un truc, mais c'est un secret, le problème c'est que je ne te connais pas en fait.

    _Oui, si ce n'est pas pour m'agresser.

    _Non, pas du tout, ne t'inquiète pas.

    _Ecoute, je vais prendre des mouchoirs et du feu et j'arrive.

    On repart chacune de notre côté, je tremble et reviens vers mes amis qui me sautent dessus, totalement choquées de ce qui vient de se passer.

    _Tu vas lui dire ?

    _Oui.

    Valérie revient vers moi. On s'assoit dans l'herbe. Je lui avoue que j'ai très peur, que ce n'est pas facile à dire. Je lui fais promettre de ne rien répéter à personne. Je lui explique que la connais seulement parce que je la regarde.

    _Euh...je suis lesbienne et amoureuse de toi.

    Elle sourit légèrement.

    _J'ai une amie qui l'est donc je connais. Mais tu me connais pas ? dit-elle surprise.

    _Comme je t'ai dis, je te regarde, je suis amoureuse de l'image que je te donne.

    Je suis aux anges, Val me regarde avec douceur, sa voix est magnifique, puis elle fait des grands yeux. Je me retourne, une belle vipère passe derrière moi tranquillement.

    _Enorme ! crie-t-elle.

    On finit de s'expliquer puis elle me dit "à la prochaine" J'ai compris qu'elle avait l'intention de me revoir. Ce jour reste encore le plus beau de ma vie.


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