• "Tu refous ton pied là, tu dégages de la maison !" Je souris, je remets le pied sur "sa chaise pour être tranquille" et je regarde ma mère, qui me regarde méchamment.

    "Je rigole !"

    "Si tu remets ton pied, tu n'iras plus jamais sur Internet !"

    Alors, je vous préviens, si je n'écris plus de plusieurs mois toutes ces connneries, c'est que j'aurais mis le pied sur la chaise. N'importequoi !


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  • Je n'ai plus le droit de fumer. Depuis hier. Peut-être même celui de boire, ne serait-ce que des bières. Soit disant qu'après, on est accro. Je ne suis pas accro.

    Je m'appelle Coralie. J'aime la vie et j'aime la mort. Ces contraires s'assemblent inlassablement. J'ai si peur ; pourtant je veux mourir. A presque 17 ans, je sais que j'ai changé, évolué mais il y a ces parents et les filles, mon âge et les amies. Je suis dans une période où l'imperfection me reflète. J'ai dit le mot de trop. Fumer. J'étais rentrée dans le fantasme d'avoir une mère, celle que je rêvais. J'y ai trop cru, par erreur. Ça m'a fait mal. J'en veux à mes parents d'être ce qu'ils sont et d'avoir fait ce qu'ils ont faits : moi.

                Je regarde les couples amoureux dans la rue, les amants, les seins des filles. Je regarde les filles belles habillées, je n'aime pas les voir nues. Je regarde les garçons qui couchent avec des garçons. Je me qualifie de « gouine » parce que c'est ce que je suis. C'est mon défaut ; j'en ai tant. De temps en temps, c'est une fierté. C'est comme fumer, ça me détend mais inutilement. Cependant les paroles de mes parents sont fausses parce que je n'ai aucunement l'envie d'y croire. Je fumerais encore car je mentirais toujours. J'ai appris à le faire, sans m'en vanter ; je continue.

    Peut-être devrais-je dire adieu aux bouteilles d'alcool qui me bourre la gueule dès que je suis mal ? Je suis mal après aussi. Personne ne sait ce que je pense, je vais mieux que l'année dernière, je ne suis plus « la suicidaire en force », je suis Coralie qui cherche à vivre. Je suis juste une ado qui commence sa révolte, j'aimerais fuir le monde entier, même mes amies pour aller selon mes envies. Je suis énervée, tous le temps.

    J'aime être seule, je n'aime pas être avec mes parents. J'ai horreur des salopes et ce qui suis, je n'aime pas à avoir à faire des devoirs. Je m'aime peu, juste ce qu'il faut pour arriver à parler, à m'exprimer de temps à autre. Quelques garçons me draguent, je veux bien les séduire mais pas les embrasser. Après des vacances de rêves, je retombe dans la routine et l'ennui : déprime assurée.

    J'ai toujours des douleurs partout ; au crâne, aux jambes, aux pieds... En vacances, je me plains pour faire chier le monde mais j'ai si mal et je n'y peux rien. Ce qui me plait particulièrement, c'est marcher sous la pluie et rêver. Je rêve de mon futur, sans y croire, je fantasme un avenir, un bel avenir. Pas celui que souhaite mes amies.

    Presque une semaine que je n'ai pas fumé.

    J'ai deux vies maintenant. Celle où je vis ; celle où je pleure. Il y a 2 Coralie, la première se trouve belle, aime les filles pleinement. Ce qu'elle aime pas dessus tout, ce sont les fêtes et l'alcool, rencontrer des gens et fumer avec. L'autre pleure et se plaint sans arrêt, elle s'enferme dans sa chambre et saigne, ses mouchoirs sont remplis de sang. Elle arrête de manger, si elle boit, c'est pour oublier qu'elle aime les filles. Elle se déteste. Je me déteste. Si elle prend le dessus, je me sens mal. Je voudrais la tuer, mais si je fais ça, je suis obligée de faire périr l'autre fille. Je cache cette personne si négative en moi.

     

                            Mais je vais mieux.


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  • Je suis dans un grand bâtiment, et je dois aller chercher je-ne-sais-quoi à l'aide d'un gars. Donc, tous les deux, on part marcher. Il faut se dépêcher, c'est comme une sorte de jeux. Deux gars derrière nous, des gamins de 13 ans commencent à courir. Le gars qui apparemment s'appelait Mathieu part en courant. Moi, je tente de le suivre mais les deux derrières commencent à se foutre de ma gueule. Ils sont persuadés que je veux les imiter. Au bout de quelques minutes, je m'arrête et je leur crie : "je suis avec le gars là-bas qui court ! je ne suis pas toute seule mais comme je ne suis pas sportive, je n'arrive pas à la suivre !" Ils cessent de faire les gamins et on s'avance tous les trois dans la ville. Mais la plus petit, tête de con, commence à me chercher. Et là je hurle : "j'en ai trop marre des gars ! je vais en étrangler un un jour!!!" Tout à coup, je m'énerve et j'entoure le coup du gamin en hurlant "Et ce jour, c'est maintenant !" Puis, je me calme et je me retrouve de nouveau seule dans un bâtiment, il y a pleins des portes, des milliers d'escaliers, je suis perdue et de plus (comme souvent dans les rêves) mes yeux ont du mal à s'ouvrir et je ne perçois plus rien. Puis, des filles arrivent vers moi et pour se reposer, on s'assoit toutes en se disant perdues.


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  • Une lesbienne à la radio :
    "non mais, se prendre la main dans la rue et s'embrasser, c'est du cinéma ça ! faut redescendre sur Terre ! moi aussi j'y croyais mais c'est du cinéma!"
    Elle est trop bête, ON EST EN 2004 !!

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